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Résumé :

L’urbatecte Eugen Robick est insatisfait. La Commission des Hautes Instances, qui gouverne Urbicande, refuse l’aménagement d’un pont qui, selon Robick, rétablirait un équilibre urbain menacé. C’est dans ce contexte qu’un étrange objet fait son apparition sur le bureau de Robick : une structure cubique évidée d’origine inconnue, faite d’un métal indestructible, qui commence à lentement croître...

Chronique :

Chef d'œuvre incontesté de la bande dessinée et jamais égalé à ce jour, "La Fièvre d'Urbicande" ressort cette fois-ci dans une belle édition aux finitions soignées ! Le le petit plus réside dans le travail de Jack Durieux qui en étroite collaboration avec les auteurs a décidé de coloriser dans son style et sans dénaturer l'œuvre originale cet album.

Et tout son travail réside dans l'aptitude à apporter du sens au noir et blanc, car il ne se limite pas à remplir des espaces à la pipette avec Photoshop, mais à inclure par exemple des couleurs sur le trait noir, remodelant ainsi le travail de François Schuiten pour donner plus de cohérence à l'ensemble... Les ambiances sont respectées et permettent ainsi de libérer l'imagination des lecteurs pour les garder ainsi un peu plus dans l'univers des "Cités Obscures" tout en restant concentré sur l'histoire.

De primes abords, je ne pensais pas que la colorisation allée apporter quelque chose, mais il faut bien avouer que l'extrême technicité de Durieux dans l'Art Chromatique, le choix des couleurs et tout ce qui en découle comme ambiance apporte vraiment quelque chose à l'histoire. Si vous voulez découvrir pour la première fois cette série, je ne peux que vous suggérer pour "Le Fièvre d'Urbicande" la version couleur quoi qu'en dise les puristes de la série.