Chronique
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Quand on commence avec une préface écrite par Philippe Druillet, il ne faut pas s’attendre à une histoire classique. Non, Daria Schmitt à réussie l’improbable parie de donner au texte « L’Etrange Maison Haute Dans La Brume » de Lovecraft, une nouvelle relecture, plus moderne, plus dans l’ère du temps avec un scénario certes complexe mais à la portée de tous, si on accepte de s’immerger pleinement dans le récit.
Mais si l’histoire est captivante, c’est aussi grâce au graphisme de Daria Schmitt a mis en place avec tout un travail sur les couleurs, ces formes dans la nuit qui se dessine et donne à l’ensemble une forme poétique jamais vu encore dans la BD.
Alors oui, « Le Bestiaire du Crépuscule » récit aussi simple et énigmatique soit-il est parfaitement rendu en images et prouve combien les limites de la BD peuvent être encore repoussé.
A lire absolument si vous aimez l’étrange, le fantastique et les albums de grande qualité graphique. Un must. |