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Résumé :

1980 : L'Épave et les millions, la première aventure de Jimmy Plant - l'agent secret matricule 421 - arrive dans les pages du journal Spirou, sous les talents conjoints d'Éric Maltaite au dessin et de Stephen Desberg au scénario. Entre James Bond et Indiana Jones, 421 propose d'abord d'épatantes aventures flirtant avec la parodie complice. Mais lorsque la bande dessinée « Tous Publics » va ambitionner de se rapprocher du réel, 421 va opérer une étonnante mue, avec des récits tels que Suicides (1984), L'Empire du milieu (1985) mais surtout Scotch Malaria (1986) et Les Enfants de la porte (1987), parlant de faits d'actualité brûlants dans une uchronie dystopique pleine d'audace.
Entre crise des euromissiles, guerre civile en Angola et voyage dans le temps, redécouvrez les étonnants récits de 421, agent secret définitivement à part, dans le deuxième volume de son Intégrale ! Des aventures complétées par une indispensable préface signée Didier Pasamonik...

Chronique :

Et voilà, il fallait juste attendre un peu pour que les éditions Dupuis relancent l'intégrale de “421” qui avec ce second opus fait la part belle aux tome 3 à 6 parus entre 1986 et 1998 avec “Suicide” (1986) et son scénario assez étonnant, qui voit enquêter notre héros sur la disparition de cadavres et provoque déjà un séisme dans le Journal de Spirou en 1984 avec son histoire orientée “adulte”... On poursuit avec "Dans l'Empire du Milieu" qui sortira en album en 1987 et paraîtra en feuilletons dans Spirou en 1985 avec un récit qui s'inspire davantage de l'aventure à la James Bond sous fond de rallye en Chine et qui donnera certainement l'un des travails graphiques le plus aboutie de la série, notamment au niveau des décors !

Pour la suite, notre duo d’auteurs va s’atteler à un diptyque avec « Scotch malaria » et « Les Enfants de la Porte » publiés entre 1986 et 1987 dans Spirou qui conduira Jimmy Plant de la jungle africaine pour un récit d’espionnage à de la science-fiction temporelle qui aurait dû amener notre héros vers une nouvelle direction scénaristique…. C’est pour cela que « Les Enfants de la Porte » restera un récit assez complexe et déroutant dans la série « 421 ».

Graphiquement, on voit toute l’évolution de Maltaite qui s’améliore dans le découpage, mais surtout dans le soin apporté aux décors qui vont jouer tout au long de la série un rôle important.

Bien entendu et comme dans chaque intégrale patrimoniale des éditions Dupuis, on pourra se jeter dans un long dossier documenté écrit par Didier Pasmonik avec son lot de documents inédits comme des photographies d’époques, des esquisses et autre dessins préparatoire qui montre tout le travail de recherche du dessinateur… On attend de pied ferme la troisième intégrale pour voir comment Desberg va faire avancer la série… A posséder absolument.