Chronique
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Je reste definitivement accro aux sériés estampillé Ed Brubaker, car il sait transformer le quotidien en un véritable thriller psychotique, si on prend en considération l'évolution de l'intrigue.
Bien-sûr, on reconnait de suite le style d'écriture du scénariste qui reste quand même verbeux, aux ambiances pesantes, mais toujours avec ce détail apporté à la construction des personnages dans lesquels on pourra s'identifier, notamment à celui de Jonathan, le héros, ce magnifique loser...
Toujours aidé de son comparse Sean Phillips, le dessinateur déploie toute sa science du découpage et du cadrage, se reapproprie nos cités européennes pour concevoir ses planches sombres, aux ambiances pesantes, mais toujours belles.
Une fois de plus, Brubaker et Philipps réalisent un travail exceptionnel qui place ce duo d'auteurs comme le tandem le plus important du comics Indé US. Inutile de vous dire qu'il faut absolument posséder ce titre si l'on aime ces auteurs. |