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Résumé :

Dans la vie, il y a des vides, affectifs, juridiques ou de conversation. Au théâtre, il n’y a qu’un manque, qu’une défaillance que l’on redoute : le trou de mémoire. Un trou de mémoire, c’est comme un coma. Alors, pour éviter ces pertes de langage fatidiques aux acteurs, Félix a fait profession de foi de combler ces répliques incomplètes ! Félix est souffleur. Tel un gardien de phare, il réconforte et encourage, de son sous-sol, la récitation capricieuse du monde du dessus. Son seul contact avec la réalité, c’est Philippe. Acteur et ami d’enfance, il lui vient en secours quand la direction du théâtre l’expulse en plein air, considérant que le métier de souffler est dépassé.

Chronique :

Film irréel ou pas, "Le Souffleur" est une petite oeuvre atypique, dans le sens où le scènario est tout nouveau dans le genre et ne subit pas le "déjà vu" !!. On reste cependant assez méfiant dans l'ensemble, car on se demande toujours où le réalisateur veut nous emmener. Délivrer presque comme une fable, le sujet irrél nous transporte dans l'univers du personnage principal qui s'est construit un monde en sous sol.

C'est cette dualité entre rêve d'enfants et l'affront brutal de la vie normale, qui donne tout le charme à ce film. Si on n'y crois pas une seconde, on se laisse tout de même bercer par cette comédie dramatique, bien menée et rythmée. A découvrir.

Bonus :

Court métrage : « L'eau de rose » de Arthur de Pino et « Pixie » de Guillaume Pixie
Making-of
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