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Résumé :

Frankie, 9 ans, et sa mère Lizzie se déplacent de ville en ville d'aussi loin que peut remonter la mémoire de l'enfant, et se retrouvent maintenant dans une ville de la côte écossaise. Afin de protéger son fils sourd de la dure réalité de leur fuite en avant pour s'éloigner de son père, Lizzie a inventé que celui-ci était parti en mer sur le navire HMS Accra. Régulièrement, elle écrit à Frankie une fausse lettre signée de la main de son soi-disant père racontant ses aventures dans des pays exotiques. Mais Frankie découvre que le fameux bateau est sur le point d'accoster dans la ville où il se trouve actuellement. Lizzie doit alors choisir entre dire la vérité à Frankie et trouver un parfait inconnu pour jouer, l'espace d'une journée, le rôle de son père.

Chronique :

"Dear Frankie" est le genre de films auquel on ne prête pas attention, si on ne lit pas qu'il fût une "sélection officielle au festival de Cannes". Car en l'apparence anodin, ce film est comme "In America": sincère, touchant et tendre à la fois. Capable de vous arracher une larme, tant son histoire triste est proche de la réalité, nous frappe et nous interpelle de l'intérieur, touchant ainsi notre égo sensible, pour ne plus jamais avoir de préjugés hatif sur les malentendants.

On se plonge avec délicatesse et émotion dans le jeu de Emily Mortimer et Gérard Butler, apportant un trop plein d'amour à ce film. Si on occulte la partie bonus, hélas inéxistante, on doit bien reconnaître que ce film s'est jouer de nos sentiments et de nos peurs. Si vous êtes père d'un enfant, il est fort à parier que ce film vous touche directement en pleins coeur. A découvrir.

Bonus :

Interview de la réalisatrice Fiona Auerbach
Scènes coupées
Film annonce