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Résumé :

Munich, 1972.
Dans la nuit du 5 septembre, un commando de l’organisation palestinienne Septembre Noir s’introduit dans le Village Olympique, force l’entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme.
Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d’otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée «Colère de Dieu». Avner, un jeune agent du Mossad, rend la tête d’une équipe de quatre hommes, chargée de traquer à travers le monde onze représentants de Septembre Noir désignés comme responsables de l’attentat de Munich. Pour mener à bien cette mission ultrasecrète, les cinq hommes devront renoncer du jour au lendemain à leur identité, se couper de leur pays et de leur famille, vivre en permanence dans l’ombre, s’exposer à tout moment à la vengeance de leurs cibles. Genève, Francfort, Rome, Paris, Chypre, Londres, Beyrouth… une longue traque s’engage, émaillée d’exécutions spectaculaires, mais aussi de bavures, de doutes, d’angoisses et de déchirements. Dans la spirale infernale de la violence, des questions restent sans réponses : “Qui tuons-nous ? Ces actes peuvent-ils être justifi és ? Cela mettra-t-il fin au terrorisme ?”.

Chronique :

De par ses choix, Steven Spielberg nous étonnera toujours avec ses films, qui comme "La Liste De Schindler", aborde un moment difficile pour le peuple israélien. Ce qu'il y a de bien avec ce réalisateur, pourtant Juif aussi, c'est qu'on ne tombe pas dans la caricature outrancière ni même dans le discours pro-israéliens, mais préfère donner une vision propre aux évènement, même si au final le réalisateur nous montre la bétisse des terroristes et les réglements de comptes qui en découdrons, par un engagement personnel qui tant à montrer au monde entier dans quel monde absurde nous vivons.

J'aurais pensé trouver plus de matière sur cette édition DVD de "Munich", qui reste bien pauvre au final. Disons que l'introduction du maître Steven Spielberg n'apporte rien de plus au film et préfère se cacher derrière le making of du film, quand à lui plus utile et varié. Et dire qu'on retrouve même des effets péciaux dans ce film, paraît insensé. Mais si l'on y regarde de plus près ou en arrière-plan, certaines choses n'aurait jamais dût -être derrière, ce qui confirme le grand potentiel de ce film.

Film coup de poings et pladoyer pour l'ouverture d'esprit, "Munich" n'est pas un film de propagande, mais préfère nous donner tous les outils d'un faits divers pour que chacun puisse tirer des leçons du passé. En véritable cinéaste, Steven Spielberg ne se range pas d'un côté, mais préfère comme dans un combat politique, donner autant la parole aux bons qu'aux mauvais. Sensible, dure et finalement dramatique, "Munich" fait partit de ces rares films qui dérangent.

Bonus :

Introduction de Steven Spielberg
Making of - Munich : L’équipe, la mission