La multitude de films tournant autour de la Seconde Guerre Mondiale et du règne des Nazis reste un sujet inépuisable et le prouve avec La Voleuse de Livres qui porte un grand coup sur la thématique des films d’héroïnes, sur le courage et l’entraide !
Bien qu’il s’étire sur ce sujet, la présence ces Nazis reste anecdotique et montre le courage de Liesel qui n’hésite pas à mettre en danger sa vie pour cacher un juif dans sa cave en alimentant sa vie d’ouvrages interdits, condamnés à finir dans un autodafé ! En cela, Brian Percival nous raconte un jolie film qui ne va pas jusqu’au bout de son idée et se contente de faire de belles images !. Car entre un casting plutôt intéressant, des acteurs envahis par leur rôle, des dialogues d’une richesse réaliste et des situations qui nous font trembler, La Voleuse de Livres nous interroge sur le courage et exhorte l’humain à prendre conscience de quelque chose : ferions-nous la même chose ?.
L'image:
Franchement, je ne m’attendais pas à une telle qualité de l’image surtout pour un tel film qui n’a pas bénéficié d’un grand budget. Cela prouve surtout qu’avec un bon directeur de la photo et un HD bien travaillé, qu’il est possible de surprendre encore. Le rendu de la profondeur, la qualité chromatique dans toute sa palette graphique est d’une définition exemplaire surtout que le film joue sur les ambiances pesantes et nocturnes pour la plupart du temps.
Le son:
Avec une piste DTS seulement pour le français, on est un peu déçu par le manque de densité dans les rendus des basses pas assez amples et rentre dedans. A l’inverse la piste DTS HD Master en V.O est quant à elle puissante et sait jouer avec les basses frontale pour nous immerger dans les nombreux bombardements du film avec une maîtrise entre effets sonores violents et passages de dialogues. L’ensemble est homogène et reste audible dans ces cas-là.