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Hanguk présente :
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L'Amour Est Une Protéine |
L'Amour Est Une Protéine |
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Par Kyu-sok I 184 pages I 13,75 Euros I Extraits |
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Résumé :
L’histoire qui ouvre le recueil et lui donne son titre, s’ouvre sur une scène triviale : trois personnages de co-locataires, affamés dans leur appartement, se font livrer un plat de poulet. Las, le fournisseur, un coq, n’avait plus de stock disponible, aussi s’est-il résolu, non sans regrets, à sacrifier son propre enfant (un poulet, donc) à l’appétit de ses clients ! L’histoire s’achève, avec beaucoup d’ironie, sur une petite cérémonie grinçante rendue par tous les protagonistes du récit à la mémoire du jeune poulet qu’on vient de manger . |
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Chronique :
Nouvelle collection [ "Hanguk" pour Corée en Coréen, fallait y penser !!] pour Casterman, qui nous présente ici son premier titre et qui s'avère déjà un succés ! Notament avec "L'amour Est Une Protéine" l' une des huit histoires de pure humour noir, où des jeunes commandent un poulet que le père, poulet aussi, vient apporter comme un simple livreur. Se pose là la fatidique question: allez-vous le manger ?. Du début à la fin on reste médusé devant cette histoire, qui juste à la dernière case nous révèle une surprise de taille. Mais ce serait bien dommage de tout vous dévoiler... Allez l'acheter.
Pour une fois je peux apprécier un auteur au trait personnel et qui plusest, tout en couleurs. Puisqu'on retrouve l'histoire principale [ et d'autres ] servit par une colorisation artisanale qui la démarque de ses confrères par ses variations pastels. On apprécie encore plus ces belles planches et on espère voir ce genre d'initiative se développer un peu plus souvent.
Avec cette première sortie, l'éditeur conforte son catalogue comme étant assez décalé, visionnaire et d'un autre état d'esprit [ finit les super héros qui lancent des boules de feux avec les mains ] mais nous fait découvrir de jeunes auteurs qui savent mélanger la réalité à des histoires poétiques, inventives, farfelues et souvent teintées de surnaturel. Ce manhwa en est la preuve papier. Vive "Hanguk", vive le manwha libre. |
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Note dessins |
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Note scénario |
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chronique écrite par Philippe Duarte |
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