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Résumé :

Le Reality Show continue ! Et Gullick, le patron de la Médiacop, nous offre dans cet album, qui clotûre le diptyque et la série, une véritable démonstration de ses talents ! Sa baguette de chef d'orchestre dirigeait déjà Oshii, Norman et plus largement tous les téléspectateurs, mais à présent il s'attaque aux milieux politiques, dont le maire musulman de Grenade, et aux groupes terroristes religieux par l'entremise de son propre groupe de mercenaires... Le monde entier devient un reality show entre ses mains ...

Chronique :

Jean David Morvan signe une fois de plus une belle aventure avec "Reality Show" qui se termine avec ce 5ème tome et propose une vision plutôt pessimiste de nos médias et tout particulièrement de la dite "téléréalité" qui il faut le reconnaître à envahit nos programmes TV de façon exponentielle ces dernières années. Changeant sa façon de narrer l'histoire, JD Morvan nous ouvre les portes de Mediacop et nous permet ainsi de mieux comprendre la génèse de l'histoire et de boucler l'histoire, tout en gardant le rythme des précédents tomes et une fluidité dans l'action.

Quand on revient sur les précédents albums et que l'on jette un oeil examinateur sur l'ensemble de la série, on pourra voir que Francis Porcel a énormément évolué dans son trait, le rendant plus fin et plus précis aussi !! ce qui sur certaines planches donne plus de clareté dans l'actions et aussi offre cette dynamique dans le mouvement. L'auteur semble plus à l'aise et se laisse aller à quelques débordements. mais toujours pour notre plus grand plaisir !!. .

Aussi excellente que le premier cycle, cette série atypique mérite vraiment qu'on s'y attarde pour découvrir deux auteurs hors-paires, capables de redonner du souffle au neuvième art. A découvrir immédiatement en intégralité !.