Résumé
:
5ème
et avant-dernier tome de lune des plus ambitieuses
séries despionnage de la bande dessinée.
Sur 30 ans et 5 continents, Floyd Whitman, agent de
la CIA va plonger dans les bas-fonds de la politique
américaine et notamment dans son alliance contre
nature avec la mafia russe. Construit avec la précision
dune mécanique dhorlogerie, le scénario
machiavélique de Stephen Desberg est magnifiquement
servi par le trait nerveux et élégant
dHugues Labiano ...
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Chronique
:
Pour cet avant dernier tome, Stephen Desberg a tout
misé sur l'intrigue qui se referme sur elle-même
pour entretenir de façon hâletante l'histoire
et donner envie au lecteur de poursuivre l'aventure.
Sur ce terrain, il est évident que Desberg
manipule son récit avec maestria, nous régalant
de ses dialogues ciselés dans l'or et cette
façon qu'il a de bâtir le scènario
où scènes du présent et du passé
se télescopent sans ternir la fluidité
du récit. Par contre, avec ce 5ème tome,
Floyd Whitman gagne en profondeur et commence à
être intéressant.
Style graphique net et d'une grande précision,
Hugues Labiano est le parfait dessinateur pour cette
série. Que ce soit de la construction rythmique
ou des angles de vues, tout est travaillé de
façon précise, où son trait fin
et sûr apporte une qualité à la
fois graphique et de limpidité au niveau de la
lecture. On voit bien que l'auteur prend plaisir a dessiner
les personnages et les décors.
Petit à petit, la série "Black OP"
s'est organisée "dans" son scènario
pour arriver à un stade de maîtrise totale
avec ce tome-ci. On est dans un complot politique de
grande envergure auquel Desberg s'est amusé à
nous concocter quelques rebondissements de tailles pour
nous égarer et maintenir notre vigilance. Il
est clair qu'avec cette série d'amticipation
politique, Desberg est arrivé au sommet de son
art. maintenant que les liens sont resserrés
autour des personnages, on attend la suite avec impatience,
qui devrait conclure de façon à couper
le souffle. A possèder de toute urgence.
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