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Résumé :

On savait que Boucq était un génie du dessin. Il suffit de voir la mort en face pour savoir qu’il est aussi un philosophe hors pairs. Enfin il ne s’agit pas de voir sa mort à soi, mais celle de Boucq. Ou plutôt son livre. Bref, quand de lire le tome 4 de La mort… Un philosophe, disions-nous, doublé d’un brillant humoriste – ce qui est loin d’être répandu. Car pour réussir à faire rire avec la mort, à faire rire de la mort et de façon aussi légère, il faut posséder une bonne dose de sagesse. Et puis pour appeler son cochon Lao-tseu… Personnage parmi les plus originaux et inattendus du monde de la BD, La mort se montre ici dans ses plus beaux et drôles atours. Boucq nous prouve une fois de plus qu’avec lui, la mort est éternelle ...

Chronique :

Enfin, si jamais elle a cette apparence quand elle viendra nous chercher, il faut se dire qu'il y aura toujours un moyen de la distraire pour tenter de lui échapper. Car plus humaine tu meurt !! Travers d'une scoiété et regard sur le monde qui nous entoure, les histoires présentées dans ces deux tomes montrent combien tout va de travers et répercute ce que l'homùme à de plus abjecte : sa propre personne !! Si bien qu'on pourrait qualifier ces deux albums de cure thérapeutique et hautement recommandé par la sécurité-sociale.

Boucq c'est un style graphique indéfinissable mais qui se reconnait au premier coup d'oeil !! Et cela quelque que soit sa série !. Il possède un coup de pinceau [ et ça se voit ] très particulier qui en fait sa marque de fabrique et par là-même donne cette énergie au dessin. C'est rapide, puissant et très détaillé à la fois. Alors, quand monsieur Boucq fait dans la couleurs, alors là, on explose de joie en découvrant sur ces deux albums son travail.

Nouveauté pour l'un et réédition pour l'autre, les éditions Fluide Glacial ont une série à fort potentiel, servit par un auteur exceptionnel. Avec de telles histoires hilarantes et remplit d'humour noir, je ne saurais que vous conseiller l'achat de ces deux BD. A possèder.