Résumé
:
Aldia
et les siens sont revenus sur Asceltis après
8000 ans dexil. Mais il leur reste encore un long
périple avant de fouler le sol de la terre promise
par Obion. Alors quils avancent obstinément
vers leur but, décimés par les prédateurs
et la maladie, Obion passe un funeste pacte avec le
dieu Oslan, scellant à jamais leur destinée
...
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Chronique
:
Une chose est sûre, la série est terminée
et Nicolas Jarry à posé toutes les cartes
pour nous séduire avec un final qui répond
à toutes nos questions !. Alors qu'on sait
explicitement ce qui a poussé les liens entre
les futurs Naadirs avec le peuple Oslan, rien n'est
dévoilé jusqu'aux dernières pages,
enclenchant ainsi un compte à rebours pour
l'intrigue, afin que celle-ci apporte toujours des
éléments important au fil des pages.
Nicolas Jarry construit une intrigue qui va submerger
ceux qu'il dénonce à travers un vieillard
qui fait office de conteur et surtout mettre en avant
quelques leçons sur la différence, la
tolérance et l'acceptation de soi. Thème
universel bien exploité ici, entre un fil typiquement
héroïque-fantasy et social. Acculant jusque
dans leurs derniers retranchements les idées,
les provoquant jusqu'à l'outrage, rendant coup
pour coup un récit spécialement écrit
pour en mettre plein la vue !!!.
Côté graphisme, le trait de Paolo Deplano
reste dans la même veine que les productions Soleil
et nous offre des planches léchées, où
l'on peut sentir le travail occasionné sur cette
série, même si parfois les visages restent
figés. On soulignera le travail effectué
sur la mise en scène et l'élaboration
des décors qui donnent le côté SF
à cette série.
Une lecture haute en couleurs qui ravive une série
mère qui a depuis longtemps jettée l'éponge.
Comme un averisseur et pour une série maintenant
terminée, il serait judicieux que les auteurs
des "Brumes d'Asceltis" poursuivent leurs
efforts pour terminer également cette série.
Toujours est-il que "Le Peuple Trahi" reste
une excellente ecture qui vous fera patienter quelques
temps. A découvrir de toute urgence.
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