Chronique
:
Le rêve, la réalité et les jeux
sont au coeur de ce récit de science-fiction
signé Frédéric L'homme qui reprend
quelques recettes empruntées au cinéma
fantastique pour développer un univers dense
et original à la fois. Le scènario est
à la base très simple à comprendre
et met l'accent sur la relation ambigue entre Catherine
et le jeu auquel elle se branche par un simple câble
au poignet et prend ici une toute autre tournure.
Les autres personnages, les nombreux rebondissements
donnent à ce récit une ambiance très
Stephen King où on ne sait jamais comment tout
cela va terminée.
Le dessin de Cellier est tout simplement impressionnant
de maîtrise et propose un travail en couleurs
directes qui forcement apporte plus de chaleur à
ce one-shot. Mais on se perd de plaisir également,
dans son travail de mise en page, de choix des plans,
sa façon de mettre en avant les personnages et
de sublimer le tout par des couleurs appaisantes. Sans
aucun point faible, le travail graphique de "Alice"
ne fait que sublimer cette BD.
On trouvera seulement dommage que la fin n'est pas été
travaillée à l'extrème pour un
one-shot ! J'aime pourtant le mystère et le fait
d'imaginer unesuite, mais ici, Frédéric
L'homme a signé un final troublant dont les lecteurs
auront du mal à comprendre. En dehors de ce petit
détail, "Alice" reste une très
bonne BD à découvrir.
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