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Résumé :

Premier épisode d'un nouveau cycle qui se situe chronologiquement après le cycle ottoman et avant le cycle africain, Le Pavillon des Plaisirs se déroule aux Indes à l'époque de la domination britannique. Jade, accompagnée de Lady et de Lord Nelson, arrive au palais d'Eschnapur mandée par la Rani, mère du maharadjah. Celle-ci souhaite que la Djinn initie à l'amour sa future bru, la fille du rebelle Radjah Sing. Ceci dans l'espoir secret que sa bru, forte de son pouvoir, influence la politique de son fils, favorable aux Anglais. Mais une étrange malédiction plane sur le palais. Malédiction qui prend la forme d'une enfant qui ne se montrera... qu'à Jade ...

Chronique :

On retrouve encore Jean Dufaux aux manettes d'une excellente série BD et prouve que son talent est capable de s'attaquer à tous les genres.
Prévu à la base en 3 tomes, "Le Pavillon Des Plaisirs" suit ce classissisme tracé par une intrigue qui mélange habilement complots politiques pour dresser une histoire prenante et un fil conducteur où s'articulent les jeux de séduction [ pour le côté érotique maîtrisé ] et cette fameuse fameuse malédiction !!!
Autant de questionnements dont Jean Dufaux ne semble pas vouloir s'intéresséer, préférant à l'heure actuelle pour "Le Pavillon Des Plaisirs" construire une intrigue à pistes et nous tenir en haleine pour découvrir et patienter jusqu'au prochain tome.

Graphiquement, Ana Mirralès oeuvre corps et âmes pour cette série et le prouve une fois de plus en récompensant tous ses fans de belles planches... Et encore je pèse mes mots, tant le réalisme, le choix des angles de vus, les cadrages, les couleurs directes et tout le design de cette BD nous attirent et nous subjuguent par tant de grâce... Je ne sais pas combien de temps il lui faut pour réaliser une planche, mais au vu du travail, elle peut prendre son temps.

De plus, ce premier album qui débute le cycle "Africain" démarre sur de bons points et va, comme les précèdents albums nous en mettre plein la vue... On attend déjà la suite avec impatience pour confirmer la bonne santé du scènario imaginé par l'incontournable Jean Dufaux.