Chronique
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Depuis quelques temps et grâce aux éditions Doki Doki on a pût découvrir les titres "Sun Ken Rock" et "Space Chef Caisar" du coréen Boichi qui bosse avec efficacité pour le marché Japonais.
Avec "Hotel", one-shot qui renferme pas moins de cinq histoires inédites avec pour thème central la fin du monde, l'auteur s'emploi à décrire une société individualiste, méprisante et bourrée de défauts. Celle de ne pas voir les richesses qui l'entoure et épuisant toutes ses resources pour son compte personnel. Si on ressent une certaine rage dans ces courtes histoires, Boichi essaye de faire passer un message humanitaire plus que politique. On arrive facilement à ce projetter dans ces intrigues obscures et très bien maîtrisés narrativement quand on voit le format.
Graphiquement, on reste toujours dans ce graphisme détaillé, ultra dynamique et surtout empreint de sensualité ! On ne se lasse pas de ses planches et on peut voir sur les personnages ou les décors [ bien qu'ici réduit au minimum ] un sens du détails et un soins tout particulier à l'ensemble des plans de vues. Véritable plaisir visuel surtout sur les dernières planches qui se rapprochent du métaphysique, Boichi est en passe de devenir l'un des meilleurs auteurs de mangas qu'il soit !.
Si les chapitres sont différents les uns des autres avec des thèmes plus ou moins graves ou bien plus légères, "Hotel" par sa thématique post-apocalyptique réussit le pari de nous faire réfléchir quant-à la place de l'homme sur cette planète... Purement divertissant, "Hotel" est aussi un plaidoyer à la vie, à la réflexon de ce qui nous entoure et se rapproche finalement de la réalité. C'est peut-être ça qui fait peur en lisant ce one-shot...
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