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Résumé :

Rien n’arrête les morts qui marchent. Ville par ville, ils avancent et dévorent les vivants. La pandémie qui a emporté les pays pauvres se répand maintenant sur le reste du monde. Cependant, les nations développées ne prennent pas la réelle mesure du danger. LaPointe, acteur canadien de série B, pour qui le futile a meilleur goût que l’essentiel, poursuit son existence comme si de rien n’était. Invité d’honneur à un festival de cinéma d’horreur, il se retrouve piégé en Russie. Seul en territoire zombie, il comprend qu’il n’a rien d’un héros quand la réalité rejoint la fiction. Avoir tué des centaines de mort-vivants dans des films ne le rend pas meilleur qu’un autre. Aujourd’hui, plus de scénario, de doublures ou de trucages. Pourtant il doit jouer le rôle de sa vie : Celui de sa survie ...

Chronique :

Olivier Peru est sur tous les fronts et s'impose avec Arleston comme l'un des piliers du catalogue Soleil avec des séries comme "La Guerre des Orcs", "Nosferatu" ou bien "Assassin"...
L'intérêt de cet épisode étant de faire la lumière sur le début des évènements. Mais aussi de mieux cerner le personnage de Serge Lapointe, qui ici, prend une nouvelle dimension, plus réaliste et proche de ce que nous aurions pût vivre, si cela arrivait.

C'est d'ailleurs le point fort de cet épisode imaginé par Olivier peru qui crée une tension palpable où les chances de survie s'amoindrissent au fur et à mesure que les pages défilent... On se plonge avec facilité dans cette intrigue, ainsi, progressivement Olivier Peru esquisse une gigantesque saga de la conquête du monde par des zombies et de la survie d'une poignée d'humains et risque fort de rester inégalée dans l'histoire de la BD d'horreur européenne...

Dessinateur italien ayant fait ses preuves pour Bonelli ou encore Disney, Lucio leoni déploie ici tout son talent de dessinateur capable d'adopter une vision très cinématographique pour apporter dynamisme et nouvement à cette BD... D'ailleurs, on devrait le retrouver aux manettes des tomes 4 et 5 avec Sylvain Cholet.

Les éditions Soleil étant des habitués de tome "0" pour leurs séries qui marchent, "La Mort et le Mourant" est le parfait exemple que parfois un tel exercice narratif peut apporter quelque chose d'intéressant à l'histoire... Ici, de mettre en avant le passé [ et le début de l'histoire ] de Serge Lapointe... A noter que ce tome peut se lire comme un récit complet et trouvera logiquement sa place dans la continuité des albums déjà parus...