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Résumé :

Dans la réalité, Alice est une icône sex & drugs & rock n’roll, que ses excès ont menée où elle se trouve aujourd’hui, entre la vie et la mort, entre rêve et réalité... Au pays des merveilles, la révolte gronde à Wondercity, mais la reine de coeur n’en a cure ! Elle a d’autres chats à fouetter : l’insaisissable Lapin blanc commence vraiment à lui courir sur le haricot ! Aux grands maux les grands remèdes, madame nous sort son joker : le chapelier fou. Pendant ce temps, Lapinou, Cassegrain pour les intimes, poursuit son périple en charmante compagnie ...

Chronique :

Bon, mettons au clair une chose : le premier tome nous avait enchanté car il développait un concept narratif et visuel hors-norme et pouvait se vanter d’être à la pointe de l’innovation en BD.
Avec « Tango Baïonnette », Tacito est un poil en dessous de la qualité du premier tome pour une histoire qui reste toujours aussi déjantée pour peu qu’on se laisse aller dans cette intrigue aux multiples rebondissements.
Cela en reste presque anecdotique, car il faut tout de même avouer que Tacito nous réserve quelques belles surprises de tailles dans ce second tome et se paye même le luxe d’inclure de nouveaux personnages à l’histoire.

Tout comme le premier opus, Tacito continu de nous surprendre avec son travail explosif ou une seconde lecture sera nécessaire pour cerner et étudier en profondeur ses cases qui regorgent de détails et de trouvailles graphiques… Son monde imaginaire dans cette série est tout simplement un régal pour nos yeux.

Si l’histoire avance petit à petit avec un développement convaincant, Tacito en maître à bord pour cette série, ne livre pas tous les secrets de l’intrigue et nous laisse espérer des volumes encore plus barrés ! A ce niveau-là, Tacito semble bien partit pour faire de ce « Little Alice In Wonderland » son petit chef d’oeuvre.