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Casterman
présente :
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Ardalén |
Oneshot |
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Par
Prado I 258 pages I
24 Euros I Extraits |
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| Résumé
:
Chamboulée dans sa vie personnelle et professionnelle, Sabela se rend dans un village des montagnes de Galice, sur les traces d’un ami de sa famille. Mais sur place, sa rencontre amicale avec un vieil homme solitaire, Fidel, va bientôt bouleverser les projets de la jeune femme. En dépit de l’hostilité et de la jalousie de certains villageois alentour, l’un et l’autre en viennent rapidement à s’échanger confidences et souvenirs. Leurs récits s’entremêlent et la mémoire impétueuse de Fidel, qui invoque souvent l’univers coloré de Cuba, semble parfois acquérir la texture du réel : l’évocation de sa fiancée d’autrefois Rosalia, de son ami Ramon disparu dans un naufrage, d’une mystérieuse fée qui lui fait écouter la mer dans un coquillage, et jusqu’à ses visions du chant des baleines, qui lui apparaissent parfois à l’orée de la forêt, poussées par le vent…
Rythmée par des visions oniriques et de nombreuses réminiscences du passé, la relation affectueuse et fusionnelle de Sabela et Fidel gagnera en intensité et en richesse jusqu’à la mort du vieil homme. Sabela, alors, sera devenue pour de bon l’héritière de sa mémoire – et peut-être un peu de ses rêves
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| Chronique
:
Porté par le vent, le nouveau travail de Miguelanxo Prado reste une énigme si on se demande comment l’idée première de cette histoire a pût germer dans son esprit ?.
Comme d’habitude, quoi que différent de certains de ses ouvrages plus dans une veine noire, l’auteur aime dépeindre l’humain, le mettre au centre de ses histoires, ici divisé en plusieurs chapitres et décortiquer le destin de deux personnages l’un à Cuba puis l’autre en Espagne que tout oppose, sauf ce fameux vent « l’ardalen » qui est le fil conducteur et relie chaque destin de ces deux personnages comme une catalogues de photos ouverts.
C’est cette immersion dans ces deux destins qui forge le caractère de l’histoire jouant du temps et des souvenirs de la vie… aussi tragique soit-elle.
Miguelanxo Prado restera toujours l’un de ces auteurs rare, possédant un style graphique propre et identifiable entre tous, capable de peindre un visage avec toute l’émotion qui en découle de la scène qu’on lit ! Jamais une case semble être exécutée à la va-vite et pour cela je reste admiratif de son amour pour le dessin.
Autant graphique que narratif, « Ardalen » la dernière pépite de Prado reste fidèle aux récits que cet auteur a pût réaliser durant toutes ces années et prouve qu’il reste bien des idées inexploitées en BD !... Les fans seront ravis de ce nouveau challenge artistique. Quant à ceux qui ne connaissent pas encore le travail de cet auteur, voici une belle entrée dans son univers… Chaudement recommandé.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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