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Dargaud
présente :
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Paco les Mains Rouges |
Tome 1 |
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Par
Vehlmann & Sagot I 56 pages I
15,99 Euros I Extraits |
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| Résumé
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Dans ce premier épisode de Paco les Mains rouges, on découvre l'histoire d'un jeune instituteur auteur d'un crime passionnel qui échappe à la guillotine, mais se voit condamné au bagne à perpétuité. Son calvaire commence dès le voyage vers la Guyane. Là-bas, « Paco les Mains rouges », surnommé ainsi parce qu'il a commis un crime de sang, doit affronter la réalité d'un monde carcéral où règne la loi du plus fort, où il faut survivre à chaque instant sans avoir le moindre espoir de sortir libre
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| Chronique
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En posant mes mains sur cet album BD je me demandais où Fabien Vehlmann allait nous mener avec un récit plutôt adulte, accompagné d’un dessinateur au graphisme plutôt comique ?.
Il faut dire que ce scénariste s’est déjà illustré avec des histoires redoutables d’efficacité et à l’écriture précise. Que ce soit dans une série réaliste, semi-réaliste ou comique. Bref, les cartes sont joués et on découvre à travers ce premier tome l’histoire de Paco, professeur condamné à perpétuité au bagne de Cayenne, qui derrière un décor presque paradisiaque va découvrir l’enfer de la prison avec tous les clichés qui accompagne ces lieux : bagarres, meurtres, clans et dureté d’une vie qui fait honneur à leurs sombres crimes.
C’est cette plongé abyssale dans ce milieu qui confère à cette série une touche de voyeurisme intéressante, de comprendre le cheminement des castes dans les prisons, du quotidien des prisonniers avec une touche documentaire qui nous ouvre les yeux sur un des endroits les plus horrible du monde. Mais il est presque difficile de prendre peine pour ces personnages auxquels on s’attache inévitablement, car il ne faut pas oublier qu’ils sont des criminels.
J’aime beaucoup le travail d’Eric Sagot qui arrive à se démarquer du reste de la production BD actuelle avec un style qui peut paraître « nouvelle école » mais particulier par sa mise en couleur bi-chromatique, faite de couleurs opaques, chaudes et très reposantes… C’est d’ailleurs ce qui fait le charme de son dessin qui par certains aspects me fait penser à du Killoffer.
Après ce premier tome, il sera très dur d’oublier cette expérience et de faire l’impasse sur la suite qui risque bien de nous surprendre une nouvelle fois. Si vous êtes à la recherche de récit cru, poignant et authentique, alors la série « Paco les mains Rouges » devrait vous intéresser.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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