Chronique
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Mené tambour battant par un Jerry Frissen en pleine forme, le dernier tome de la série « World War X » apporte son lot de révélations et appose un final des plus réussit.
Il faut dire que Jerry Frissen est passé maître dans le genre et sait écrire des histoires à multiples rebondissements : que ce soit des relations avec les personnages ou le lien qui unit les trois albums à travers les temps, il accorde l’histoire pour les rendre intéressantes et sans temps mort… Il explose littéralement les codes de l’écriture BD intellectualisé, pour rendre à la SF de genre le plaisir de lire une belle aventure.
Et puis Peter Snejberg nous émerveille toujours autant après trois tomes, avec sa vision de la SF et son génie pour créer des créatures cauchemardesques… Il y a une véritable énergie dans ses planches grâce à un choix de plans judicieux, variés et un encrage porté les beaux volumes chromatiques de Delphine Rieu.
Au final, cette trilogie qui sera parue en un temps assez court et avec qualité aura prouvé que l’on peut encore écrire de belles histoires de SF même si elles reprennent tous les clichés du genre, du moment qu’il y a de l’idée !... Jerry Frissen en possède et il l’a prouvé ces dernières années avec de très belles séries. Je peux d’ores et déjà vous recommander « World War X » maintenant.
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