Résumé
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Sophie a le don de lire dans les pensées et de manipuler son entourage. La liste de ses victimes s'allonge un peu plus chaque jour. Prise en charge par un spécialiste surnommé Doctor Sirit, la jeune fille apprend à contrôler son pouvoir. À tel point que ses talents psychiques ne tardent pas à rivaliser avec ceux de son mentor. Malgré les efforts de celui-ci, Sophie reste toutefois... totalement dérangée
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Chronique
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Alors que le premier tome était centré sur le personnage de Dead End ( juste excellent dans son rôle ) Herik Hanna a orienté ce second tome sur une nouvelle héroïne du nom de « The Voice », petite blonde capable de prendre le contrôle mental de ses adversaires.
Et comme pour le premier tome, le scénariste dévoile sa vie à travers des flash-back et met en place une histoire haletante, bourré de scènes d’actions, de répliques sanglantes et de beaucoup d’humour, Dead End n’apparaissait que vers les derniers chapitres pour plus de violence et d’humour noir !...
Architecturalement, le scénariste plante le décor avec une écriture rythmé, commence à monter une équipe principale, suggère des seconds rôles intéressants et assoit un futur classique du comics dans tous les cas !.
Tout comme le premier opus, Bruno Bessadi nous offre de belles planches rythmés et qui font très « comics » si bien qu’on a l’impression d’être devant une production Marvel, tant les codes du comics sont bien représentés… Chapeau également pour la colorisation qui n’en rajoute pas trop avec des effets chromatiques et reste sobre.
Maintenant et au vu de la qualité de ce tome, il est impossible de dire que « Bad Ass » est de moyenne qualité, car ce second opus va encore plus loin dans le délire des super-vilains, qu’on se demande comment Herik Hanna va faire aussi bien pour la suite ?... Hautement recommandé pour voir comment les français font du comics.
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