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Résumé :

À Tokyo, sévissent des goules, monstres cannibales se dissimulant parmi les humains pour mieux s’en nourrir. Étudiant timide, Ken Kaneki est plus intéressé par la jolie fille qui partage ses goûts pour la lecture que par ces affaires sordides, jusqu’au jour où il se fait attaquer par l’une de ces fameuses créatures. Mortellement blessé, il survit grâce à la greffe des organes de son agresseur… Remis de son opération, il réalise peu à peu qu’il est devenu incapable de se nourrir comme avant et commence à ressentir un appétit suspect envers ses congénères. C’est le début d’une descente aux enfers pour Kaneki, devenu un hybride mi-humain, mi-goule ...

Chronique :

Il faut les dénicher ses titres… Car sur le thème du vampire, les mangas en regorgent et ont littéralement explosé en France.
Pour « Tokyo Ghoul », l’auteur préfère mettre en avant le côté psychologique, voire paranoïaque de la chose avec un personnage qui voit petit-à-petit sa transformation et son comportement changer… ce qui est troublant ! Du coup, on arrive à s’identifier au personnage et à souffrir avec lui !
Construit narrativement comme une série d’horreur, Sui Ishida va plus loin et impose son récit comme un avatar du « Loup Garous de Londres » dans sa forme globale, celle d’étudier la transformation et ses conséquences.

Bien sûr, l’intrigue ne porte pas uniquement sur cela et s’approprie le sujet des « ghouls » dont on apprend beaucoup de choses sur elles, rien qu’avec ce tome !.

Si le développement doit se poursuivre avec cette énergie et cette ambiance claustrophobie, il me tarde alors de pouvoir lire la suite au plus vite.