Chronique
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Avec une parution qui s’étale sur presque dix ans, on peut dire que Christian Perrissin a pris le temps de bien développer son affaire et de mener l’intrigue jusqu’à ses dernières retranchements
Il faut dire que depuis le précédent tome, le scénariste avait commencé à amorcer le dernier chapitre en nous faisant quelques révélations et en cloisonnant les pistes pour se concentrer sur le final du « Prince de l’Âme ».
C’est donc à une grande histoire que Perrissin nous renvoi, mélangeant dans son intrigue le meilleur des récits d’aventures, où les personnages se développent entre des poursuites, des scènes d’actions, des meurtres et d’évasion… sous couvert d’or !... Sans parler de romance pour donner plus d’ampleur au récit...
Tout est réuni pour passer un bon moment de lecture avec une histoire parfaitement maîtrisée.
Comme pour les autres albums, Enea Riboldi réalise de belles planches où l’on sent à chaque case un soin tout particulier dans les détails et ses grands espaces… Il redéfinit ce qu’est de la BD d’aventure sans trop en faire non plus.
Maintenant terminée en seulement 4 tomes, la série « Cap Horn » aura sût faire la différence avec ce côté réaliste, autant dans l’histoire que le dessin et prouve qu’avec une bonne histoire il est encore possible dans la BD de développer des histoires tournant autour de cette thématique… Hautement recommandé.
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