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Résumé :

L’obsédé sexuel est un petit animal sensible et timide, enfant du judéo-christianisme, que l’on trouve facilement dans nos régions. Son habitat est essentiellement urbain, mais il s’acclimate très bien partout où il y a des filles. Or Athanagor Wurlitzer est justement ce qu'on appelle un obsédé sexuel. Il a la fâcheuse tendance à tomber amoureux à tous les coins de rue, ce qui a pour conséquence de le plonger dans des aventures toutes plus délirantes les unes que les autres ...

Chronique :

Les éditions Glénat raflent la mise au détriment de Fluide Glacial en publiant pour la première fois l’intégrale d’Athanagor Wurlitzer, à savoir 3 tomes de petites histoires initialement publiées dans le magazine Fluide Glacial !
On soulignera pour cette édition une belle maquette sobre et raffinée dont la couverture aura vite fait de vous séduire pour vous faire cracher les 25,50 euros qu’elle réclame… car se plonger dans cette intégrale, il devient très difficile d’en décrocher, tant l’humour sans pinces de Maëster fait mouche à tous les coups à travers des situations toujours plus hilarantes.
Même s’il a l’air physiquement moche, on aimerait être à sa place, vivre ses aventures, tellement on savoure cet humour noir saupoudré d’érotisme californien, où les demoiselles sont bien épilées et ont les seins en plastiques.
Aussi, on apprécie que Maëster n’est pas fait colorisé ses planches ( à l’inverse de Sœur Marie-Théresse ) préférant le N&B d’origine, ce qui permettra de contenter les fans de la première heure et aussi de pouvoir contempler son coup de crayon si spécial entre caricature et gravure !.

Au final, c’est quand même de beaux moments de lecture, bercé entre nostalgie et franches rigolades pour un classique de l’humour noir… A noter qu’on retrouve de nombreux dessins, essais de planches, croquis inédits tournant autour de cette série, en bonus !.

Aujourd’hui facilement disponible et dans une édition de très belle qualité comme savent le faire les graphistes de chez Glénat, vous n’aurez plus aucune excuses pour ne pas découvrir l’une des premières séries de Maëster.