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Dupuis présente :
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Stalingrad Khronika |
Tome 2 |
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Par
Bourgeon & Ricard I 64 pages I
12 Euros I Extraits |
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| Résumé
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Stalingrad, hiver 1942. L'équipe de tournage envoyée à Stalingrad, au coeur de la bataille qui y fait alors rage, pour filmer la grandeur de l'armée soviétique, accumule les catastrophes : non seulement Simon et Yaroslav se haïssent, mais une des précieuses bobines du film a disparu. Or Kazimir, censé superviser ce calamiteux tournage, ne peut absolument pas se permettre la perte d'une bobine. Comble de malchance, il se fait tirer dessus, tandis que le reste de l'équipe tombe aux mains de soldats soviétiques persuadés d'avoir affaire à des déserteurs. S'il est vital pour Kazimir de récupérer la fameuse bobine, dérobée par Yaroslav le cinéaste, il est tout autant primordial pour Simon de l'intercepter. Le bout de film qu'elle contient pourrait en effet condamner à mort l'ancien directeur du centre cinématographique tombé dans la disgrâce
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| Chronique
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J’espérer beaucoup de ce second tome, tant Sylvain Ricard avait sût imposer une ambiance, une idée de base et des personnages attachants dès le premier qui avait alors retentit dans la sphère de la BD, se démarquant du reste du catalogue Aire Libre par son choix thématique.
En l’occurrence, suivre l’équipe d’un tournage durant la Seconde Guerre Mondiale dans un champ de ruines.
Du coup, pour ce second et dernier tome, Sylvain Ricard a développé son histoire plus en profondeur, jouant sur la densité du moment, le paroxysme de la guerre et de l’ennemi. Il réussit avec efficacité à donner de la nervosité à son récit en mettant au centre de l’intrigue cette équipe de tournage tiraillée entre les allemands et leurs compatriotes soviétiques qui finiront par les capturer.
Mais l’absurdité reprenant son droit, on reste médusé devant des soldats soviétiques qui se méfient de leurs propres camarades sous prétexte d’espionnage… C’est là que tient toute l’histoire et son développement final, qui tient du réel finalement et de la bêtise humaine.
Pour le dessin, je me demande s’il n’y a pas une petite évolution ( vu le nombre d’année qui séparent les 2 albums ) dans le graphisme qui ici est plus rond et technique avec certainement plus de détails et un découpage des scènes plus serrés !... Par contre, au niveau des couleurs, l’ensemble est plus lumineux et varié que le premier tome.
Série vraiment atypique de la collection Aire Libre et avec une histoire rondement menée, « Stalingrad Khronika » nous laissera un petit goût d’absurde qui donne vraiment envie de se replonger dans ces deux tomes pour en apprécier l’écriture de Sylvain Ricard et suivre ces héros malgré eux.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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