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Futuropolis
présente :
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Vois Comme Ton Ombre s'Allonge |
One Shot |
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Par
Gipi I 128 pages I
19 Euros I Extraits |
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| Résumé
:
Sur une plage, un homme se sent mal. On appelle les secours, il est conduit dans une clinique spécialisée. On suspecte une schizophrénie subite, avec des attitudes obsessionnelles compulsives à orientation monothématique… L’homme, Silvano Landi, est un écrivain qui n’écrit plus. Un inventeur d’histoires qui vivait en écoutant des histoires et en en racontant à son tour. Un créateur de mondes qui n’est plus capable à présent que de dessiner sur une feuille la stylisation de deux obsessions : un arbre mort et une station-service
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| Chronique
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Avec « Vois Comme Ton Ombre s’Allonge » Gipi poursuit sa carrière lentement et pose avec ce titre une incartade expérimentale qui rejaillit dans sa bibliographie… Nous qui étions habitués à ses récits engagés et sociaux, il créait avec cette histoire un morceau de vie.
Une sorte d’allégorie qui se penche sur un personnage sans vraiment le connaître au final, dévorant avec lui des idées, un passage, une angoisse et des émotions sans que cela ne termine par une histoire structurée, comme il en a écrit par le passé, Il ouvre d’ailleurs une grande porte qui laisse libre court à l’imagination et permet de réfléchir sur la maladie de Silvano Landi, notre personnage récurrent.
Bien sûr, on pourrait regretter l’absence de codes usuels pour se repérer dans les textes, avec un fil conducteur pour ne pas se perdre dans ce récit compliqué et torturé… Mais au final on ne parlerait plus d’expérience narrative et graphique… mais simplement de BD… Il ose dans le marasme actuel de la BD, à prendre tout le monde à revers et risquer de perdre un lectorat potentiel… mais le « beau » est bien sous nos yeux.
Du coup, Gipi se laisse aller à l’expérimentation et cela se voit sur l’ensemble des planches qui passent d’un traitement graphique à l’autre avec aisance… Il faut le souligner car de prime abord, cela pourrait rebuter… Je me demande à quoi peuvent bien ressembler ses planches originales.
Il est évident que ce titre de Gipi, aussi « beau » soit-il va diviser ses lecteurs, certains voyant là une œuvre mature et d’autres un album difficile à comprendre. Dans tous les cas, cette expérience narrative et graphique fera parler d’elle et je vous invite à la découvrir au plus vite.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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