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Futuropolis présente :
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Amorostasia |
One shot |
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Par
Bonin I 128 pages I
19 Euros I Extraits |
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| Résumé
:
À Paris, de nos jours. La première victime a été retrouvée par sa femme de ménage, statufiée, une demande en mariage à la main. Puis, ce fut un jeune couple, s’embrassant dans la rue, figé lui aussi sous la pluie, et un autre, dans une voiture, à un feu rouge… Une vingtaine de victimes, un nombre en constante augmentation. Rapidement, l’information se propage, une nouvelle épidémie sévit à Paris, baptisée l’amorastasie. Rigidité, mutisme, les victimes de cette étrange maladie tombent dans un état cataleptique. La maladie d’amour. Ses victimes n’ont plus besoin d’être nourries : le cœur bat, le sang circule, le cerveau est en activité, tout cela avec une immense lenteur, le métabolisme est au ralenti… Les autorités médicales, en l’absence de remède, ne peuvent que recommander d’éviter toute manifestation intempestive du sentiment amoureux !
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| Chronique
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Avec un fil narratif aussi fragile que lumineux, Ciril Bonin à travers « Amorostasia » devient auteur complet et pour cette première expérience a décidé de s’atteler à un sujet maintes fois porté en littérature ou en BD : l’amour.
Sans tomber dans la pédagogie de bas-étage et à l’aide d’une histoire intéressante, il raconte tout simplement l’amour sous plusieurs prismes et toujours avec bienveillance ! Même quand la scène ne s’y prête pas, faisant de cette lecture fluide, une histoire passionnante, à la fois tragique, sensuelle, parfois poétique et souvent mystérieuse… On prend vraiment plaisir à lire cette imposante BD.
Avec cette teinte de gris pâle et se trait fin et fragile, Cyril Bonin arrive à adapter son coup de crayon, son travail graphique à toute la sensibilité de l’histoire pour faire corps et nous lancer dans cette thématique touchante. Si certains pourront dénoncer un côté minimaliste sur son travail, je suis convaincu qu’il a réussi la parfaite symbiose entre son thème et son dessin.
Maintenant, savoir si cet imposant ouvrage plaira à un grand nombre, c’est une autre affaire, car Cyril Bonin ne joue pas dans la facilité et préfère construire un récit sous plusieurs points de vue. Ceux qui aiment l’amour au sens large trouverons dans ce livre une autre facette de penser cette molécule chimique qui rend finalement heureux.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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