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Futuropolis présente :
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Seules Contre Tous |
One shot |
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Par
Katin I 136 pages I
20 Euros I Extraits |
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| Résumé
:
Tandis que son père est enrôlé dans l’armée hongroise, Miriam et sa mère sont contraintes de quitter Budapest, fuyant les persécutions nazies à l’encontre des Juifs. Elles se font passer pour une servante russe et sa fille illégitime. Elles vivent dans la plus grande clandestinité, croisent des officiers allemands, des paysans dépassés, des soldats soviétiques sans foi ni loi, des traîtres et des collaborateurs mais aussi des personnes de cœur qui les aideront. En noir et blanc, le trait de Miriam Katin brosse rageusement des violences indicibles ; en couleurs, son dessin est naïf et malicieux. Une façon magistrale de rendre compte du paradoxe qu’elle vivait, les douceurs de l’enfance et la dure réalité de la guerre
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| Chronique
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Après avoir lu « Lâcher Prise » récit poignant, se plonger dans « Seules Contre Tous » permet de faire un saut dans le temps et de voir quelle fût l’odyssée de Miriam Katin et de sa mère Esther, toutes deux juives, fuyant un pays où la race juive était vouée à l’extermination.
Or se plonger à l’intérieur de ce livre et de cette fuite est un exercice périlleux, car s’il est autobiographique il n’en reste pas moins tragique humainement, avilissant pour la mère de Miriam ( l’auteure n’avait que 3 ans au moment des faits ) qui a du faire bien des horreurs pour survivre et comprendre le liens entre la mère et l’enfant !
On se demande même si on serait capable d’en faire autant dans cette situation, nous petits français trentenaire qui n’a jamais connu aucune guerre au sens stricte du mot… C’est pour cela que ce récit est touchant et nous donne tout simplement à réfléchir.
Crayon à papier, crayons de couleurs ! Voilà les armes de Miriam Katin qui développe un graphisme tendre, rude dans son aspect brute, mais qui apporte la souplesse au récit ( qui le mérite bien ) et de ce fait au travail de Miriam Katin qui fait penser à des œuvres d’enfants dans l’ensemble.
Une fois de plus, cette biographie ne s’embarrasse d’aucune facilité et dans une construction fluide et simple nous offre l’un des meilleurs albums de BD à thématique de « guerre » sortit en ce début d’année. A découvrir.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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