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Employé du Moi
présente :
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The End Of The Fucking World |
One-shot |
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Par
Forsman I 168 pages I
14,50 Euros I Extraits |
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| Résumé
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Alyssa aime James, James pense que, peut-être, il aime Alyssa. Grandir c’est difficile, spécialement lorsque qu’on est incompris des adultes et qu’on a l’impression d’être méprisé par le monde entier. Lassés de cette vie déprimante, les deux personnages de The End of the Fucking World entament la fin de leur adolescence par une longue fugue où ils vont se retrouver confrontés à des situations extrêmement critiques. Menacés par un dangereux gourou, poursuivis par la police, ils vont vivre un temps, la liberté et l’insouciance pour se voir brutalement rattrapés par une précarité d’une rare intensité.
Ce que ne sait pas Alyssa, c’est que James est un jeune sociopathe qui a passé son enfance à tuer toutes sortes d’animaux, grands ou petits pour le plaisir. Maintenant ses pulsions meurtrières se font de plus en plus présentes et difficiles à cacher. C’est d’ailleurs, à cause de cette déviance non contrôlée, combinée à une mauvaise rencontre qui va leur attirer des ennuis
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| Chronique
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Ce petit livre de Charles Forsman résonne comme un choc en faisant abstraction de ces road-movie foireux, en ancrant son récit dans la dure réalité et le questionnement de ces deux personnages principaux que sont James et Alyssa, rejetés eux même d’un system oppressant qui ne laisse aucune chance aux jeunes américains, soient-ils un peu différents de la moyenne.
On prend donc un plaisir à lire ces nombreuses pages aidés par des dialogues certes crus par moment, mais très réalistes, apportant cette petite touche de proximité qui permettre au lecteur de s’identifier à l’un des deux personnages...
De rencontres en rencontres, l’histoire progresse tout en tension, morcelé en petits chapitres qui inéluctablement nous tient en haleine… Et pour cela Charles Forsman à réussit à bâtir une intrigue (si on peut l’appeler ainsi !) efficace, tout en ellipse pour garder une fluidité afin de dévorer l’imposant pavé qu’est « The End of the Fucking World ».
Pour le dessin, on peut dire que le travail de Charles Forsman est relativement simple au premier coup d’œil mais possède une certaine fragilité dans le trait qui donne cette densité dramatique au récit !... Il n’aurait pas fallu plus technique ou colorié pour faire passer le récit en premier.
Petit objet à l’histoire percutante et au titre si évocateur, « The End of the Fucking World » mérite amplement de s’y pencher et de voir ce que les auteurs indépendants américains ont fait de mieux ses dernières années.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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