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Rue de Sèvres présente :
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Le Horla |
One-shot |
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Par
Sorel I 62 pages I
15 Euros I Extraits |
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| Résumé
:
Le narrateur mène une vie tranquille dans sa maison au bord de la Seine, lorsque d'étranges phénomènes commencent à se produire. C'est la carafe d'eau sur sa table de nuit qui est bue, des objets qui disparaissent ou se brisent, une fleur cueillie par une main invisible... Peu à peu, le narrateur acquiert la certitude qu'un être surnaturel et immatériel vit chez lui, se nourrit de ses provisions. Pire encore, cet être, qu'il baptise le Horla, a tout pouvoir sur lui, un pouvoir grandissant... Du Horla ou de l'homme, l'un des deux doit périr. Le Horla comme les contes fantastiques écrits par Maupassant à la fin de sa vie, alors qu'il sombrait dans la folie, joue délicieusement avec nos nerfs en traitant de thèmes très actuels comme l'angoisse, la hantise du suicide, la peur de l'invisible
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| Chronique
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Il est toujours difficile de s’attaquer à une adaptation en BD de l’œuvre de Guy de Maupassant tant son univers est singulier et encore plus lorsque celui-ci se rapproche du fantastique à travers une histoire qui touche la folie humaine, les esprits ( le Horla ! )et peut-être la psychose dans sa forme.
Mais c’est donc cette adaptation de Guillaume Sorel qui surprend et joue sur un tableau complexe, préférant les ambiances réalistes où chaque lecteur pourra s’identifier au personnage et souffrir en même-temps.
De cette nouvelle, Guillaume Sorel abat les frontières du réel et joue sur l’ambivalence du personnage, tiraillé par un esprit qui au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue, prend une toute autre tournure. Explorant le côté caché de l’écrivain on plonge dans un récit psychotique dont il sera très dure d’en sortir.
Avec son dessin mille fois reconnaissable, Guillaume Sorel arrive à titiller nos yeux avec ses couleurs directes, sa représentation anatomique de ses personnages pétris d’émotions, où les couleurs suggèrent et font passer toutes les émotions… On ne se lasse pas de contempler ses planches.
Avec une adaptation réussie et un dessin aussi surnaturel que saisissant, Guillaume Sorel a réussi à repousser les limites de l’adaptation de la nouvelle « Le Horla » pour en faire l’une des plus intéressantes BD sortie en ce milieu d’année… A posséder bien entendu.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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