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Résumé :

Les Mains obscures de l'oubli commencent avec l'histoire de Pascal, un homme de main du milieu marseillais. Dans les années quatre-vingt, il passe un contrat avec un chef d'entreprise basque qui, racketté par l'ETA, refuse de payer. Le deal est simple : si le boss vient à mourir, Pascal doit tuer Itzala, le responsable du rançonnement. À sa sortie de prison, Pascal apprend que le Basque est mort. Et Pascal est un homme d'honneur... Commence alors une plongée dangereuse et désespérée dans une société rongée par la peur et le silence, où une seule chose est sûre : à la fin, les victimes innocentes sont oubliées ...

Chronique :

Déjà le titre « Les Mains Obscures de l’Oubli » en dit long sur l’histoire que nous propose Felipe Hernandez Cava et son écriture aussi lourde que longue !
Ce qui pourtant est étrange, puisque l’idée même de l’histoire est plutôt bonne et aurait pu présenter un personnage angulaire et intéressant à découvrir… Tout comme les lieux de l’histoire, finalement proche de chez moi et magnifique qu’est le Pays Basque et sa réputation sulfureuse.
Au lieu de ça, l’intrigue peine à avancer et se range dans une lourdeur ou parfois on déconnecte pour occulter quelques dialogues longs et techniquement compliqués.

Il fallait par contre un Bartolomé Segui pour mettre en images cette histoire avec un style réaliste et bien structuré pour que le dessin et l’histoire ne fassent qu’un… Pour cela, le choix des différents plans sur l’ensemble des planches sont soigneusement choisit pour donner de la dynamique au récit.

Du coup, notre œil finit par terminer la lecture de cet album aussi appétissant que le titre et la couverture mais qui n’aura pas réussi à me convaincre de son efficacité… Ceux qui aiment les thrillers contemporains pourvus de dialogues « trop bien écrit » trouverons dans ce one-shot, tous les éléments pour une belle découverte.