Chronique
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Pour ceux qui essayent de se gaver en refourguant l’édition Panini à prix d’or sur le net, les éditions Urban Comics lance sous couverture cartonnée et papier de qualité une nouvelle version qui arrive aujourd’hui au second opus et voit Spider Jerusalem penser et agir comme un vrai pro du journalisme et enfin donner plus de profondeur au personnage même si Warren Ellis en rajoute des caisses pour mieux faire apprécier son personnage.
Cette fois-ci il s’attaque à la politique et tout particulièrement à l’élection présidentielle avec son lot de manipulations gangréné par la corruption et le profit… C’est sur ce champ de croisade que Spider Jerusalem toujours aussi vindicatif va nous ouvrir les portes d’une autre façon de lire et d’apprécier le genre comics ! C’est irrévérencieux, doté d’un humour typiquement british et trash de surcroît avec en prime des passages plus calmes (quand il se drogue)… et lui permettra enfin d’écrire son livre évoqué » dans le premier tome.
Pour ce tome-ci, Darick Robertson expérimente quelques effets qui permettent de mieux s’immerger dans le récit. Même si parfois ses planches nous surprennent par leur côté flower power, l’auteur livre un travail techniquement parfait avec toujours une régularité et un soin dans chaque cases.
Alors que le premier album était explosif et permettait d’asseoir les bases de l’histoire et surtout du personnage, les auteurs ont su développer plus en profondeur l’univers particulier de cette série qui va nous réserver encore de belles surprises… En espérant que Warren Ellis soit toujours déjanté avec Spider Jerusalem… Nous on aime ce personnage et on attend la suite avec impatience.
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