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Résumé :

« … C’est alors que les colons vikings édifièrent un village sur Inlandsis retenant en captivité le garçon ours et la fille louve… Aux limites de l’Inlandsis, au pied du grand mur séparant le monde des mortels de celui des dieux, le jeune dieu déchu construisait un nouveau Tupilak : cette fois-ci, le prédateur est venu à bout de ses proies ! »
Depuis leur lointaine retraite, les Dieux expriment leur colère de voir leurs secrets ainsi révélés. Leur avenir est menacé, car le jour où les Hommes auront foulé toutes les terres, ils disparaîtront. Pour l’heure, ce territoire du bout du monde, que les hommes appellent « Pôle Nord » est toujours inviolé. Mais les Hommes sont devenus téméraires et s’aventurent toujours plus loin. Et les Dieux tremblent ...

Chronique :

« Le Legs des Vrais Hommes » étant le dernier album de la série, j’avais envie de voir comment Stéphane Betbeder allait s’en sortir pour conclure cette histoire et mettre un mot « fin » à cette trilogie qui est certainement la série la plus atypique du catalogue Soleil.

On peut dire qu’il maîtrise bien son sujet mais surtout les arcanes de l’écriture, car il faut bien avouer que ce 3ème tome dépasse de loin toutes nos espérances et voit le combat entre les immortels et les hommes devenir plus insistant ! C’est donc dans un décorum à la limite du fantastique et du réel que le récit prend sa part de tragique, chargé à la fois en émotion et action. Jamais la tension ne baisse et propose à cet égard un final surprenant plein d’originalité.

Voilà ce que j’aime comme dessin ! Une certaine clarté dans le découpage, de l’audace dans les angles de vues et surtout un trait fin et précis qui permet d’apprécier chaque cases… Alors quand la couleur s’allie parfaitement à l’ensemble, on possède un album d’une incroyable élégance.

Même avec une idée toute simple, les auteurs ont réussis à nous passionner et à nous transporter dans cette histoire sans jamais lâcher le fil de l’histoire… Tout simplement une belle série à découvrir aujourd’hui dans son intégralité.