X

Résumé :

Il était une fois un couple de fées, le duc Claymore Grimm et la duchesse Titania, et leur petite fille, Wika. Alors que le prince Obéron, ancien amant de Titania aux pouvoirs redoutables, prend d’assaut le château Grimm, la petite Wika est confiée, après avoir eu les ailes sectionnées pour dissimuler sa nature, à un couple de fermiers chez qui elle grandira à l’abri de tous… Treize ans plus tard, Wika, émancipée, se rend dans la capitale contrôlée par Obéron. Elle y rencontre le jeune Bran, voleur talentueux qui, entre larcins et arnaques, lui dévoile les secrets de la cité. Mais petit à petit, les pouvoirs de Wika semblent se développer, révélant sa nature de fée, et éveillent l’intérêt du prince tyrannique, celui-là même qui voulut sa perte des années auparavant ...

Chronique :

Voici enfin la nouvelle série d’Olivier Ledroit qu’on attendait au tournant pour voir quelle direction artistique il allait prendre… C’est donc avec Thomas Day au scénario, qu’ils ont conçus « Wika et la fureur d’Obéron» qui dès le premier tome assoit un univers hybride où le scénariste a pu piocher dans le genre qu’est la fantasy, le conte, le steam-punk et le fantastique pour concocter cette intrigue aux multiples rebondissements.

Si pour le moment rien n’est encore dévoilé, Thomas Day se contente de positionner les personnages et les développer en douceur pour que chaque lecteur puisse prendre place dans cette quête épique qui cache derrière cette intrigue une histoire noire sur le destin tragique de Wika… Même si parfois on se perd dans la complexité de la narration, des divers clans et personnages, la narration reste fluide avec de très bons dialogues et surtout l’histoire qui monte en tension et nous donne vraiment envie de lire la suite.

Je me demande même s’il faut encore présenter le travail d’Olivier Ledroit qui aujourd’hui arrive à son plus haut niveau technique et nous en met plein la vue… On pourrait presque comparer le travail de Ledroit à une version plus moderne et lisible de celui de Philippe Druillet… Une continuité graphique que l’on retrouve dans les images comme la mise en page exceptionnelle.

Premier tome d’une saga qui s’avère déjà incontournable, je ne saurais que vous conseiller cet album qui pour la première édition bénéficie d’un cahier supplémentaire de croquis et de recherches graphiques… A découvrir.