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Résumé :

À la fin du XIXe siècle, la communauté scientifique pense l'espace fait d'éther, qui, utilisée comme énergie, permettrait d'explorer le ciel. 1868 - Marie Dulac, scientifique qui a consacré sa vie à la recherche de l'éther, s'élève en montgolfière pour ce qui doit être le vol du succès : elle atteindra l'éther... mais personne ne pourra en attester, elle ne survivra pas au vol. Seuls son mari, également professeur, et son fils Séraphin, restent détenteurs de ses recherches et de son savoir. Un an plus tard, Séraphin et son père reçoivent une mystérieuse lettre faisant allusion au carnet de la mère de Séraphin les invitant au château du roi de Bavière. Celui-ci, fou ou visionnaire, financera les recherches sur l'éther. En parallèle, Bismark, prince de la Prusse voisine, fera tout pour placer le royaume de Bavière sous sa tutelle. Dans ce 1er tome, Séraphin, son père et leurs alliés construiront l'éthernef et commenceront à percevoir les plans de Bismark ...

Chronique :

Avec ce premier cycle terminé en 3 journaux d’une rare qualité pour être souligné, Alex Alice à réussit à créer bien plus qu’une bande-dessinée rétro-futuriste, il a abouti à un projet éditorial complet ! Bande-dessinée, coupure presse, fausse publicité avec un objet qui ressemble à un journal d’époque imitant la mise en page comme la typographie.

Pour ces deux histoires qui s’avalent en quelques temps, vu qu’on est immergé dans l’intrigue, Alex Alice en profite pour faire évoluer la relation entre le jeune héros et son père, créant une unité dans l’histoire si bien qu’on s’identifie à Séraphim qui arrive déjouer comme d’habitude les plans du Chambellan.

Les autres personnages secondaires tiennent aussi plus d’importance comme Sophie et Hans et seront amenés à prendre plus de place à l’avenir… Construit en feuilleton, Alex Alice a su injecter de l’aventure, de l’humour, un zeste de fantastique et toujours cette poésie d’antan qui nous fait quitter le réel pour un instant… Celui de la lecture de ces deux journaux BD.

Format qui rend hommage à son travail en couleurs directes, Alex Alice peut ainsi développer toutes ses idées et mettre en avant un coup de pinceau précis et une palette chromatique variées qui nous laisse rêveur à la vue de ses grandes pages !

Avec ces deux derniers chapitres, Alex Alice clôture déjà un premier cycle plein de promesses pour l’avenir… Celui-ci se montrant à la hauteur de nos espérances avec tous les ingrédients de l’aventure mit en valeur par une intrigue efficace et un dessin à couper le souffle… La version cartonnée en album est d’ores et déjà disponible également en espérant qu’un jour l’éditeur ait l’idée de sortir un coffret de rangement pour la version journal !.