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Résumé :

Le lieutenant Katz et ses soldats ne sont pas des lâches. Combattants aguerris, ils ont souvent surgi de leur tranchée pour charger sous la mitraille. Mais aujourd'hui, ils en ont assez. L'incompétence criminelle de leurs officiers menace une fois de plus de les emmener au désastre. Ils décident de déserter. Pas pour fuir, pas pour se cacher. Ils se rendront ensemble à Paris pour déposer une pétition au parlement au nom de leurs frères de bataille. Commence alors le plus beau et le plus désespéré des périples ...

Chronique :

Voilà le genre d’ouvrage que je voulais lire en BD ! Une espèce d’omerta riche en thématique et encore peu exploité en BD ! Celle du refus de soldats d’aller se battre face à une boucherie que n’avaient que faire les officiers !

Pour ce dyptique, Dorison et Herzet ont construit un récit mettant en avant des personnages bien développés, avec pour certains du charisme et d’autres plus effacés pour second rôle… Mais à chaque fois les scénaristes touchent à la justesse d’une situation intenable, d’émotions mises à nues par ces gaillards qui s’avèrent finalement humains derrière leurs fusils et des dialogues précis qu’on arrive facilement à remonter le temps pour apprécier quelques expressions de langages.

Même si l’on connaît (pour certains passionnés de faits d’armes) ce que pourra amener Dorison et Herzet au prochain tome, « Le Chant du Cygne » est une belle découverte.

J’aime aussi le dessin qui possède sa colorisation faite à la main où chaque coup de pinceau est nettement distinguable à l’œil, apportant cette chaleur et ce côté poétique à l’ensemble.

Au final, je ne saurais que vous conseiller ce premier album en attendant la suite qu’elle nous surprenne de la même façon.