Chronique
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Avec cet album, on est presque dans l’évocation, celle d’un homme qui a façonné l’écriture, qui s’est construit une personnalité en aimant toujours ce qu’il affectionnera : l’Art !
Le récit prend racine à Constantinople où Prévert vient y faire son service militaire, époque de rencontres et d’ouverture d’esprit qui débouchera sur le Paris du Montmartre, avec tous les artistes qui ont fait la renommée des lieux et de son excentricité !
Mais sans jamais tomber dans la biographie ennuyeuse, Hervé Bourhis développe ici ce côté poétique, lui invente presque une vie plus bohème pour le sortir de sa misère réelle et donne à nous lecteurs, l’envie de le découvrir pendant cet album et surtout après.
Avec son dessin à la limite de la ligne rétro, Christian Cailleaux magnifie l’histoire avec son trait sensuel, son sens exceptionnel de la couleur qui apporte vraiment une ambiance.
De tout cela, histoire et dessin, font de cet album une petite pépite à découvrir que l’on apprécie ou pas Prévert. |