Chronique
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Avec Koba, Jean Dufaux signe un one-shot bien particulier qui s’appuie certes sur l’histoire à travers le portrait de Staline avide de pouvoir, mais ose l’intrusion d’un fantastique fantasmé à travers des muses qui pourraient s’apparenter à des vampires, sans que cela ne soit trop prononcé. Comme un non-dit autour de ce personnage fascinant.
L’histoire en elle-même reste intéressante, évolutive et très bien documenté de la part de Jean Dufaux qui s’autorise pour le coup une aversion pour le fantastique… L’histoire accroche au début, mais la fluidité du récit, des idées ou bien des dialogues finissent par nous aspirer dans cette intrigue et finit par lâcher-prise… C’est là tout le talent de Dufaux qui arrive à brouiller les pistes trop facilement.
Pour donner du corps à son récit, il s’est adjoint les services de régis Penet qui de son trait puissant et mature donne vie aux personnages toujours avec cette ambiance noire et pesante.
Au final, ce « Koba » divisera le lecteur, perdu dans ce récit où l’inventivité de Jean Dufaux a pris le dessus sur un personnage qui n’était que mort et souffrance pour son peuple. |