Chronique
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Alors que le premier tome avait suscité l’intérêt par sa thématique peu conventionnelle dans la BD et même le cinéma, Christophe Bec continu de développer son intrigue pour atteindre le degré de schizophrénie dont il s’est fait maître dans la BD depuis quelques années !...
C’est donc sous les profondeurs que l’intrigue bâtie sur deux niveaux par Christophe Bec se déploie, avec d’un côté les enjeux pour la compagnie Prometheus Oil qui apporte à l’intrigue une forme de thriller et de l’autre l’évasion risquée des prisonniers pour la partie action. Même si tout cela n’a qu’un but, Christophe Bec semble nous cacher quelques éléments pour tenir le lecteur en haleine et nous proposer un prochain opus qui devrait nous surprendre par sa radicalité. Pour le moment, on apprécie comment Bec introduit les personnages principaux, la confrontation pleine de tension avec une créature ressemblant à une murène géante et ce huis-clos oppressant…
Ambiance que l’on retrouve dans le dessin de Stefano Raffaele et son travail sur les cadrages, la lumière et ce soin qu’il apporte dans les aplats noirs qui renforcent la profondeur où se déroule l’action… On est vraiment dans une continuité graphique que l’on peut retrouver en général dans toutes les séries de Christophe Bec !
Avec ce tome, « Deepwater Prison » pose définitivement les bases d’une excellente série, qui même avec une histoire simple, sait nous tenir en haleine pour attendre le prochain tome. |