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Résumé :

Dans la campagne angevine, près de Cholet, Pierre Martino découvre qu’il est cocu. Armé d’un fusil, il se rend au motel où sa femme et son amant ont l’habitude de se retrouver, bien décidé à les répudier sauvagement. Mais, dans sa précipitation, il se trompe de chambre et tue le mauvais couple ! Après vingt années passées derrière les barreaux, Martino a purgé sa peine mais il a toujours la rage au ventre. Il a eu le temps de la ruminer, sa vengeance... Son ex-femme, aujourd’hui remariée avec son amant, vit dans sa famille, les Verron, des marginaux, dans une espèce de décharge à la sortie du village. Des parasites notoires, voleurs de poules et habitués aux petites combines. Martino pourrait la laisser à cette vie misérable mais ce serait trop charitable. Lucette et son mari doivent payer. Et toute leur famille doit y passer ...

Chronique :

Quand Pascal Rabaté s’attaque aux couples, au plus vile abjecte qu’est l’amour, le terme de cocu, il fait des ravages et se régale de nous écrire de petites histoires parfaites !

Avec « Le Linge sale » il brosse le portrait d’un ex-taulard bien décidé à retrouver son honneur et faire partager à sa femme, son amant et tous les autres une vengeance implacable, minutieusement mise au point !

Sauf que parfois les choses ne vont pas et tout part en cacahuète. C’est ce que Pascal Rabaté met en place, avec cet humour noir et cette façon qu’il a de développer ses personnages ! A la fois attachants en premier lieu, répugnant ensuite, mais toujours teinté de réalisme.

Avec son style semi-réaliste, Sébastien Gnaedig offre de belles pages qui malheureusement subissent cette colorisation informatique et donne à l’ensemble une ambiance glaciale.

Avec Rabaté à l’écriture de l’histoire on ne pouvait que s’attendre à une fin surprenante dont je ne dévoilerais rien et nous aura prouvé qu’un incident aussi infime soit-il peut provoquer bien des dégâts !... Une belle histoire à découvrir… mais pour adultes seulement.