Chronique
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Dernier tome de cette série militaire qui avait pour but de commémorer les 70 ans du débarquement allié, « La Batterie de Merville » revient sur ce fait militaire un peu passé à l’oublie par rapport aux précédents opus de cette série.
Mais avant tout, Bruno Falba n’a pas voulu mettre en avant la prise d’arme en temps réel, mais plutôt se rapprocher des personnages pour mieux comprendre leur état d’esprit lors de l’entrainement et du Jour J… Car il y a dans ce récit beaucoup de matière à développer l’histoire, notamment par le biais de trois personnages, de dramaturgie, un peu d’amour, de doutes et beaucoup d’émotion…
On vit de l’intérieur la préparation de cette mission pour peu qu’on arrive à s’identifier à l’un des personnages (mon préféré étant le dessinateur) tout en souffrant avec eux, si bien que le récit nous accapare et ne nous lâche jamais.
C’est toujours avec un dessin trop propre que Davide Fabbri explore cette guerre, avec certes une minutie dans le dessin, mais souvent gâché par ces couleurs digitales.
Ce qui est bien dommage, car cette histoire était vraiment intéressante, un peu oublié depuis et très bien raconté par Bruno Falba qui a su rester précis sans en rajouter des tonnes ! Maintenant terminée, je vous invite à découvrir ces trois one-shot pour replonger dans l’horreur de la Seconde-Guerre Mondiale. |