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Glénat présente :
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Plus Fort que la Haine |
One-shot |
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Par
Bresson & Follet I 52 pages I
14,50 Euros I Extraits |
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| Résumé
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En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l’État de Louisiane. Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l’odieux patron raciste de l’établissement et membre du Ku Klux Klan. Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l’honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu’est la haine… Mais sur les conseils avisés d’un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence
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| Chronique
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Avec « Plus Fort que la Haine », Pascal Bresson nous offre un récit dense dans son développement, sans aucun temps mort et trace la vie de ce boxeur dont la vie a été un combat de boxe ! Le récit démarre fort avec cette chasse à l’homme, cette tension palpable dès les premières pages et cette vie toute tracé qui se dégage par l’aide providentielle d’un noir et d’un blanc qui les mettrons sur un ring.
Si l’histoire semble simple aux premiers abords, Pascal Bresson a réussi à construire un personnage, à dresser son parcours, à le rendre aussi vivant qu’humain avec toute la dramaturgie de cette époque raciste !
C’est là, la force du récit qui transpire la sincérité, les vies brisées, ces endroits étouffants, ces seconds personnages qui apportent un plus au récit et cette ambiance lourde digne d’une chanson de blues… dans le texte…
Au dessin, le talentueux René Follet place chaque coup de pinceaux directement dans les cases noires, toujours avec ce choix chromatique particulier pour cet artiste qui retranscrit la brutalité de ce récit, les odeurs comme la souffrance. Il reste au top et le prouve avec cet album annoncé comme son dernier.
One-shot d’une qualité évidente autant dans le scénario que le dessin, je vous invite à le découvrir avec un bon vinyle de blues pour apprécier toute son essence. |
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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