Chronique
:
Le premier tome avait posé les bases d’une série SF de premier niveau, plaçant le travail d’écriture de Christophe Bec en parallèle aux techniques du cinéma actuel, faisant de « Sibéria 56 » une histoire au format BDscope !
Il enfonce le clou en nous dévoilant un peu plus d’éléments sur cette planète hostile, sur la créature invisible et les terrifiants secrets qui englobent à la fois cette planète mais aussi les précédentes missions, créant ainsi une ambiance lourde, assez anxiogène dans l’ensemble mais surtout capable de nous terrifier.
Aux pinceaux, Alexis Sentenac restitue bien l’ambiance générale du récit avec un dessin poussé jusqu’aux moindres détails, oeuvrant dans une recherche graphique qui par moment (dans les couleurs et certaines formes de monstres) prend sa source dans l’œuvre de Giger ! Visuellement c’est parfait et on arrive facilement à entrer dans l’histoire !
Aussi redoutable qu’efficace, ce second opus construit avec dextérité l’architecture de cette intrigue qui risque bien de nous surprendre dès le prochain opus également ! A posséder impérativement pour comprendre vers quelle nouvelle direction les futures séries de SF vont se tourner. |