Résumé
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Ce premier volume de l'intégrale comprend les trois premiers albums de la série : "Le gang Mazda fait de la bédé", "Le gang Mazda mène la danse" et "Le gang Mazda pouponne".
Pendant une dizaine d'années (de 1987 à 1996), cette bande dessinée humoristique a régalé les lecteurs du Journal de Spirou, dévoilant les coulisses de la profession et racontant mésaventures professionnelles, déboires financiers et galères amoureuses de trois dessinateurs passionnés aux personnalités très différentes.
Si la série sentait autant le vécu, c'est tout simplement parce que le Gang Mazda a vraiment existé : il rassemblait Marc Michetz, dessinateur de Kogaratsu, Bernard Hislaire, auteur de Bidouille et Violette et de Sambre et Christian Darasse, dessinateur... du Gang Mazda
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Chronique
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Pour le coup, on peut dire que les éditions Dupuis nous ont surpris en sortant l’intégrale du Gang Mazda qui devrait être prévue en 2 tomes ! On retrouve donc les trois premiers albums que sont : « Le Gang Mazda fait de la bédé », « Le Gang Mazda mène la danse » et enfin « Le Gang Mazda pouponne ».
Pour commencer cette belle intégrale qui propose donc 3 albums, quelques strips inédits qui préfiguré le devenir de cette série, on débute cette fois-ci l’objet par une longue interview menée par Damien Perez qui s’entretient avec Darasse et Hislaire sur l’aventure du Gang Mazda, le tout sur une mise en page de Dominique Paquet qui nous offre une multitude de dessin inédits, photographies personnelles, ex-libris, publicités, crobars, illustrations par étapes, couvertures du Journal Spirou et d’autres témoignages de personnages ayant approché ce gang d’auteurs !
On est déjà dans de bonnes conditions pour aborder cette belle intégrale qui raconte les déboires de trois dessinateurs installés au-dessus d’un garage Mazda entre 1987 et 199 : Christian Darasse qui fera plus tard « Tamara, Bernard Hislaire avec « Sambre » et enfin Marc Michetz » qui préférera son samurai avec « Kogaratsu » !
Pour les albums, on sent bien une progression dans l’avancement, comme si le premier tome qui se cherché, devenait par la suite plus carré, avec de vrais morceaux de vies à raconter. On était presque à l’époque dans de l’autobiographie en BD comme pouvait l’être la série « Pauvre Lampil »… De bonnes situations comiques, des gags qui fourmilles, des dialogues réalistes, des personnages intéressants et surtout une ambiance nostalgique qui frappe sur ces trois histoires. Pas qu’elles aient mal vieillis, bien au contraire ! Le travail narratif restant étonnamment frais et surtout accessible à tous
Bien sûr, ce genre d’intégrale intéressera plus particulièrement les anciens lecteurs du Journal Spirou, mais il faut bien souligner que le travail d’écrire de Bernard Hislaire a gardé toute sa modernité et pourra amplement séduire un nouveau lectorat curieux de découvrir les vieilles séries qui ont fait le succès de la maison Dupuis. On espère maintenant que la prochaine intégrale arrivera rapidement. |