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Résumé :

1983. Abel Weiss est victime d’un grave accident et tombe dans le coma. Il se réveille à des kilomètres du lieu de l’événement. De retour dans sa ville, il découvre que son absence n’a pas duré quelques heures, mais… sept ans. Il est désormais considéré comme mort par toutes les administrations et toute trace de lui, de sa maison, qui a été remplacée par un building, à son compte en banque littéralement volatilisé, a été soigneusement effacée…
Comment Abel Weiss a-t-il pu « ressusciter » ? Qui a mené cet étrange complot contre lui ? Pourquoi a-t-on cherché à faire disparaître toute trace de son passé ? Qui a assassiné la seule personne capable de l’identifier ? Recherché par la police, dénué d’identité et de moyens, Abel devra trouver, seul, les réponses aux questions qui le hantent, même si celles-ci ne sont pas de ce monde ...

Chronique :

Avec deux albums qui sortent simultanément, les éditions Glénat enfonce le clou et font table rase de la concurrence, qui elle aussi lâche ses séries estampillées thriller-ésotériques !

Sauf que « Le Syndrome d’Abel » place la barre très haut et développe par l’intermédiaire de Xavier Dorison une intrigue architecturale assez complexe et remet sur la route notre héro en quête de la clé demandée par sa fille. Dès lors l’intrigue devient compliquée et offre au troisième tome « Au-delà » toutes les clés pour démêler cette intrigue…

Il faudra d’ailleurs une relecture pour bien s’immerger dans le récit afin de bien le comprendre… Nul doute qu’avec ces deux derniers tomes, « Le Syndrome d’Abel » pousse loin le concept et offre aux lecteurs une série magistrale.

Graphiquement, Marazano n’a plus rien à prouver par sa maîtrise technique, sa dextérité à créer des ambiances et son sens inné pour le choix des angles de vues qui nous absorbent dans le récit. J’aime aussi le travail de la couleur qui apporte au récit l’essentiel de son climat anxiogène…

Au final, cette série développée en trois tomes aura prouvé que le genre ésotérique-thriller a encore beaucoup de choses à raconter… « Le Syndrome d’Abel » en est la parfaite représentation… A découvrir maintenant dans son intégralité.