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Résumé :

Tout est bon pour mettre la main sur les quatre renégats les plus craints de la Confédération : le fils de Munro, empoisonné, devient une monnaie d'échange, tandis qu'Alisa se fait incarcérer par sa propre mère qui dirige une base autonomiste... Il reste le mystérieux Treize : est-il seulement l'ado qui a tué ses parents de sang-froid ou un télépathe doté de tels pouvoirs psychiques qu'il est l'ultime recours ? ...

Chronique :

Sylvain Runberg serait-il en train de devenir le nouveau pape de la SF grand public ?... Après Orbital, Warship Jolly Roger s’impose avec ce second tome comme un pilier de la SF space-opéra avec un scénario qui évolue et des personnages qui deviennent plus complexe à cerner…

On a l’impression que le scénariste à gommer tous les petits défauts du premier tome pour faire entrer « Déflagrations » vers quelque chose de plus adulte. Rien que les thèmes développés font appel à l’actualité et ose quelques parallèles pour que le récit soit plus réaliste… De Munro et son passé trouble à Treize et son pouvoir, les indices égraines notre appétit de lecture et commence à dessiner une intrigue aux multiples rebondissements.

Côté graphisme, Miki Montllo nous surprend toujours avec sa palette graphique et donne à ses lecteurs une passerelle entre BD traditionnelle et informatique avec l’art du dessin-animé, tant son travail graphique ressemble à de l’animation moderne.

Une nouvelle fois, Sylvain Runberg ne se trompe pas dans sa façon de développer l’univers de Warship Jolly Roger et tous les personnages qui gravitent autour… Vivement la suite pour retrouver cette ambiance SF perdue depuis longtemps dans la BD de ce genre.