Chronique
:
J’avoue avoir attendu ce comics de pieds ferme étant fan du travail de Gerard Way avec son groupe My Chemical Romance et son dernier album qui reprenait justement l’univers syncopé des fabuleux Killjoys !
Peut-être même un peu trop et du coup la lecture de ce volume en grand format m’a quelque déçu, car j’en attendais beaucoup. Si le scénario reste très bon avec de bonnes idées, des personnages bien développés et un univers facile d’accès aux premiers abords, la transition s’avère plus difficile quand il faut recoller les pièces de l’intrigue pour arriver au final ! C’est comme s’il manquait quelque chose pour faciliter l’immersion complète dans l’intrigue.
Je ne sais pas si c’est le format un peu plus grand, mais les planches de Becky Clooman prennent inspiration, davantage sur les codes narratifs européens avec ce formatage dans les bandes et les cases, délaissant quelques instants les mises en pages éclatées des comics ! Ça fonctionne plutôt bien et permet à l’auteur de donner plus de poids visuel à l’intrigue.
Si le dessin séduit, l’ensemble manque cependant de punch et se révèle au final n’être qu’un comics de plus. |