Chronique
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Chaque nouvelle sortie de Nicolas de Crécy surprend les lecteurs de BD, mais offre aussi de nouvelle limites à l’Art de la BD qu’il repousse avec facilité : autant dans l’histoire loufoque de la République du Catch comme du dessin intensément N&B, avec une profondeur et ce côté ultra graphique reconnaissable aujourd’hui…
Si bien qu’arriver à extraire une idée ou un commentaire de ce livre s’avère ardu, car on a un personnage fragile, un chef de Mafia dans le corps d’un bébé et de redoutables tueurs dans un récit qui semble sans queue ni tête, mai qui une fois dévoré recèle de merveilleuses idées.
C’est assez étrange dans le fond, dynamique pour le côté manga, des personnages bien développés et l’univers global déjanté pour un récit inoubliable.
Même pour un titre qui est une commande pour un magazine populaire japonais de prépublication de mangas, Nicolas de Crécy a changé ces codes graphiques pour s’inspirer du manga et ainsi tenir la cadence de réalisation des planches.
On pourrait croire aux premiers abords que ce tome est vite expédié, mais dès qu’on s’y penche, l’histoire est bien construite avec ses rebondissements et un dessin en osmose avec l’ensemble.
Un second tome est prévu, et au vu de la qualité de celui-ci, on attendra la suite avec impatience. |