Chronique
:
Non pas que ce livre soit étrange, mais il faut bien avouer qu’on se laisse vite distraire par l’iconographie de la couverture, qui trompeusement nous mènerait vers un récit plus littéraire.
Alvaro Ortiz construit un récit qui joue sur les ambiances, la violence graphique qui nous en met plein la vue et surtout un récit anxiogène à l’écriture parfaite. Celle de côtoyer le monde fascinant des tueurs !
Pour cela, son récit se construit autour de personnages bien développés, presque normaux, dont la psychologie révèle de plus graves problèmes et fait plonger l’histoire dans une succession d’évènements tragiques… On reste surpris par le ton de l’histoire et comment Alvaro Ortiz arrive à emboiter tous ces éléments pour rester cohérant.
Même le dessin, tout en finesse, aux couleurs douces apportent cette énergie au récit, dévoilant de magnifiques planches bien détaillées.
Récit intéressant par sa construction narrative, son thème sur les objets ayant appartenus à des tueurs et son dessin, font de « Muderabilia » un livre surprenant qui vous attirera vers de nouveaux horizons jamais exploré en BD… A posséder. |